Réalisé par Avec Manuela Velasco, Ferran Terraza, Martha CarbonellPays: Genres : Horreur, Mystère, Étranger Durée : Année de production : |
7.75/10 |
Déçu de ne pas avoir sursauté durant tout le film, je me suis quand même bien régalé avec cette production made in Spain.
Jaume Balaguero impose avec celui-ci le cinéma d’horreur espagnol au sommet de la hiérarchie. Associé à Paco Plaza, il est parvenu à transposer tous nos pires cauchemars sur grand écran. Le film nous impose un huis-clos au sein d’un immeuble d’habitation espagnol. Dans le cadre d’un reportage, une journaliste s’y retrouve après avoir suivi l’intervention de pompiers madrilènes appelés à la rescousse d’une grand-mère hystérique qui terrorise ses voisins. Les seuls effets de montage sont donc ici les coupures de tournage lorsque les journalistes sont contraints d’éteindre la caméra. Si cette réalisation n’est pas des plus originales, elle alimente cette impression terrifiante de véracité. Quasiment toute l’action se déroule donc au sein de cette résidence dans laquelle une épidémie mystérieuse est en train de se propager. L’immeuble est placé en quarantaine par les services sanitaires afin de ne pas laisser l’épidémie se propager davantage, ce qui n’arrange rien à l’effet d’enfermement particulièrement étouffant.
Bien moins mouvementé que Cloverfield (la mode du found footage arrive), le visionnage gagne en qualité et même si la réalisation et les prises de caméra sont semblables, le film aborde ici un autre terme: les zombies. L’ambiance s’installe assez rapidement et reste constante jusqu’à la dernière seconde du film avec une fin comme je n’attendais pas puisqu’elle reste ultra simple, et que c’est au spectateur de se faire son final (on peut engager sur un 2 facile au moins… et ca sent le remake US ça).
Coté acteurs, c’est net, précis et on oublie qu’ils ont un rôle à tenir tellement ils sont naturels…avec des effets d’hémoglobines discrets et réalistes.
Bon film que je reverrai certainement en DVD mais qui m’a cruellement oublié du coté de la peur. J’avais envie de ça. Un film « a vivre » sur grand écran!