Réalisé par Avec Manuela Velasco, Héctor Colomé, María Alfonsa RossoPays: Genres : Horreur, Thriller Durée : Année de production : |
4/10 |
Rec 1 et 2 dont l’attaque d’un virus fait rage au sein d’un immeuble amorçait un début de saga honorable et surtout complémentaire qui aurait dû s’arrêter là. En 2012, se voit attacher un 3ème opus sans aucun lien, si ce n’est de reprendre le concept du virus et du found foutage. Au sein d’un mariage, le fléau s’attaque à tout ce qui bouge transformant la scène idyllique du mariage en une vraie boucherie. Pour faire le lien avec les deux précédents opus, le spectateur se questionne. Est-ce que le 3ème opus se passe au même moment que les deux premiers? Quelle chronologie adopter?
Le 4ème film était l’opportunité de lier les deux parties et de donner du sens à la saga en expliquant un peu plus la genèse de toute cette sérénade. Que nenni! Rec 4 se passe après l’événement du mariage et de l’immeuble, et même si on y entraperçoit la forme du fameux virus, on ne saura jamais ni son origine, ni sa provenance.
Les personnages récurrents de chaque opus sont pourtant isolés sur un bateau et auraient pu offrir au spectateur des pistes de réflexion afin de lier chaque épisode et ainsi conclure avec succès la saga! Surtout que depuis le début, les films sont portés par le duo Paco Plaza & Jaume Balagueró, qui auraient pu avec leur complicité rendre le tout bien meilleur. Si leur ambition avait été plus grande, après l’expansion du virus, il aurait fallu sortir le grand jeu dans la grande ville de Barcelone, plutôt que de nous reproposer un petit huis clos facile.
Vu que les liens ne sont pas faits et que nous avons quand même Manuela Velasco, héroïne qui porte la saga, pouvons-nous prendre plaisir en tant qu’épisode isolé? Et bien non. Il n’apportera rien de plus, c’est un échec total. Pourtant Manuela est de retour, ça aurait dû nous faire plus que plaisir! Même si la caméra s’est relativement bien stabilisée, oubliant l’agaçant found foutage, jamais le film ne prendra son envol. Aucune tension, deux infectés qui se courent après, c’est mou et on s’ennuie en cherchant insensément l’intérêt de cette suite. Seul, le dernier quart d’heure est un peu plus rythmé avec une échappée de quelques infectés et une porte de sortie bien éloignée, histoire de bien réutiliser les mêmes couloirs et ainsi créer une psychose entre chaque personnage. On appréciera le petit clin d’œil à Braindead avec l’étripage à coup de moteur de bateau remplaçant la fameuse tondeuse de Lionel. Enfin, même sur ce dernier quart d’heure un peu plus animé, nous ne sommes jamais inquiétés, nous restons passifs face à cette effervescence autour de la liberté. Pas celle des personnages, juste la nôtre!
Il est temps d’enterrer la franchise pour ne plus la faire revenir d’entre les morts. Ça n’apporte plus rien, ni en terme de réalisation, ni en terme d’histoire. On sent la volonté de faire un nouvel épisode juste par facilité parce que la saga existe.
Déjà que je trouve le 1 moyen…
A la revoyure j’avais mieux apprécié dont un 2 ds la même trempe! Après c’est la cata!