Ronal, le barbare (2011)

Ronal, le barbare

Réalisé par Kresten Vestbjerg Andersen, Thorbjørn Christoffersen

Avec Anders Juul, Hadi Ka-Koush
Pays:   Danemark
Genres : Animation, Aventure
Durée : 1 h 26 min
Année de production : 2011
6.75/10

En concurrence avec les mastodontes tels que Pixar et Dreamworks, ce petit film d’animation Danois crée la surprise. Rares sont les DTV réussis. Ronal, le barbare est impertinent sans être graveleux, l’humour est omniprésent. Dès le départ, on rigole des bonnes trouvailles des scénaristes. Et même si visuellement on ressent la faiblesse du budget avec des décors assez pauvres et des faibles textures, on sent que l’idée principale est de forcer l’humour avec des multiples références situées sous la ceinture.

Conservant une structure classique du genre, se rapprochant de l’univers de Dragon, jamais le film ne tente de surenchérir dans l’action, adoptant la seule volonté de faire bidonner son public. On rigole de bon cœur devant ce gentil délire débridé, même si on aurait souhaité rire encore plus! Bien entendu le public visé doit avoir l’esprit rock’n’roll et suffisamment mature pour comprendre tous les sous-entendus sexuels.

Certains passages hilarants sont suffisamment explicites, pour exclure un public non averti,  surtout quand Ronal, notre héros, décide de se passer la poudre d’invincibilité en oubliant de s’en étaler sur les couilles, dévoilant une course-poursuite bien burnée. On appréciera le sanctuaire des Amazones, avec les ravissantes ravisseuses en string et aux poumons surdeveloppés, qui vont malmener les deux puceaux. Gonflé à bloc, les deux jeunes guerriers dotés de faible estime d’eux, repartiront combattre le « big boss » qui dévoilera une métamorphose imposante. Pas toujours très précis dans l’animation, avec un combat un peu facile, on se contentera d’être diverti avec le sourire dans ce DTV à petit budget qui se paye le luxe d’avoir Kev Adams pour le doublage français, histoire d’avoir un minimum de notoriété.

Une quête initiatique danoise déjantée et séduisante. Il aurait été dommage de passer à côté de ce DTV (trop) méconnu en France, qui n’a pas à rougir face à certaines daubes à hauts budgets excluant l’humour sous la ceinture!

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