Réalisé par Avec Arnold Schwarzenegger, Sam Worthington, Mireille EnosPays: Genres : Action, Crime, Drame, Thriller Durée : Année de production : |
4.5/10 |
Arnold glorieux, oui mais y a 20 ans. Certains retours au cinéma font mal. C’est bien quand il revient pour le fun dans les Expendables, pour s’amuser avec ses potes mais qui lâche ce genre de production qui ne le mette pas véritablement en avant. Le vieux Schwarzy n’a plus son entrain d’antan et on a beau le grimer, lui raser les cheveux ou lui teindre ça le ramènera pas à ses grands succès. Depuis le Dernier Rempart j’ai l’impression de voir un peu la même chose, peut être parce que lever la jambe n’est plus aussi facile pour lui et que ça se voit parfois, même si je ne suis pas susceptible d’en faire la moitié à son age. Il sait toujours manier les grosses armes, mais entre fusillade et course poursuite gun à la main, on innove encore peu dans ce métrage.
Au départ, ça sent l’incohérence durant la disparition de la mallette, mais c’est le montage un peu cut ou mal branlé qui fera que finalement on comprendra qu’il semble être cohérent et que finalement la scène de la découverte de la mallette ne se passe pas de suite après le casse. Les dialogues sont franchement mauvais, c’est souvent grossier et peu justifié. Bigard (que j’adore ndlr.) s’est mis à écrire pour le cinéma Américain? Enfin le cliché final du Texan avec son chapeau qui va se venger seul est assez ridicule. Enfin Sam Worthington est totalement effacé, lui qui nous a prouvé par le passé qu’il pouvais être intéressant, là il est dispensable, certainement à un personnage totalement bâclé pour pas dire inutile.
Alors excepté quelques scènes dont l’introduction caméra aux poings chère à David Ayer il n’y a pas grand chose de palpitant, on a de la chance au final de pas trop s’ennuyer même si au final y a pas grand chose à retenir de ces multiples balles de flingues qui traversent nos oreilles.
Arnold, il est temps de prendre ta retraite, même si Terminator (en production) te demande, je crains que tu ne fasses plus l’affaire. Tu es grand, tu n’as pas besoin de le prouver, maintenant place aux d’jeun’s.