Sagesse de la pieuvre (La) (2020)

La Sagesse de la pieuvre

Réalisé par James Reed, Philippa Ehrlich

Avec Craig Foster, Tom Foster
Pays:  Afrique du Sud,   Royaume-Uni
Genres : Documentaire
Durée : 1 h 25 min
Année de production : 2020
8/10

La Sagesse de la pieuvre | Site officiel de NetflixDocumentaire oscarisé en 2021, La sagesse de la pieuvre décrit la rencontre improbable entre Craig Foster, documentariste sud-africain et une pieuvre, animal intelligent aux allures extraterrestres.

Un documentaire qui touchera autant les néophytes que les inconditionnels de la mer. Les images sont sublimes, les propos sont captivants même si les anecdotes personnelles de Craig sont par moments dispensables. Ce documentaire est une belle entrée en matière pour faire connaissance avec cet animal fascinant: le céphalopodes octopodes. La survie « sauvage » des créatures est toujours étonnante comme si nous avions oublié que nous n’étions pas les seuls êtres intelligents sur Terre. À travers des images contrastées dans les forêts sous-marines d’algues arborescentes (kelp), on y découvre cette petite pieuvre, craintive, sauvage mais paradoxalement sociable avec le temps, en se laissant approcher par l’homme. Elle a aussi cette capacité d’attraper des coquillages pour se faire des boucliers mais aussi de se régénérer toute seule quand on l’attaque.

Filmé à la force des bras, le réalisateur plonge sans bouteilles et arrive à capter des images incroyables. On se demande parfois comment sa caméra arrive à suivre les différentes créatures qui vacillent dans les fonds marins. Animaux simples et pourtant complexes, le poulpe ne cessent de fasciner. Le narrateur joue la carte de la modestie sans chercher à nous faire un pensum scientifique sur la créature, même on aurait apprécié d’en connaitre un peu plus sur sa morphologie remarquable tel que l’exploit d’avoir 3 cœurs et 9 cerveaux (un central et un par tentacule). Dès le départ, on nous annonce que la durée de vie de ces êtres est très courte, un an à peine, et on savait indéniablement que le dernier acte sera triste. Mais le narrateur arrive à sublimer l’histoire avec ce dernier acte sacrifice, préservation de la descendance de l’octopus, pour repartir sur de nouvelles destinées.

Un beau documentaire digne des grandes productions de chez National Geographic et pourtant porté par un homme passionné et passionnant.

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