Réalisé par Avec Kôjiro Shimizu, Kenji Haga, Miki Fujitani Pays :Genres : Action, Animation Durée : Année de production : |
5.5/10 |
Sorti la même année que le film éponyme avec Jean Claude Van Damme, Street Fighter est là pour ravir les fans. Le problème dans ce genre d’adaptation est de savoir si un spectateur lambda peut aimer film, ou si il faut obligatoirement avoir manié la manette de la Super Nes pour l’apprécier un minimum. Et bien là c’est clairement le cas, toute personne qui ne connaitra pas l’environnement des Street Fighter se fera chier de bout en bout. Quand on est un poil « geek » du jeu d’arcade, on apprécie de découvrir la totalité des personnages (cas identique énoncé sur G.I Joe), que ce soit les anciens (Ryu, Ken, Chun Li, Honda…), les méchants (Bison, Vega, Sagat…) ou les rajoutés (D.J, Cammy, Fei Long…).
Ryu et Ken sont les deux principaux personnages qui vont tenter de lutter contre le mal à l’aide de Guile et de Chun-Li (qu’on voit quand même à poil, le rêve de tous les geeks prépubères de l’époque). Les autres personnages vont tous apparaitre à l’écran, mais en simple figuration dans des combats de rue. L’histoire est assez (trop) simpliste avec le bien contre le mal en naviguant dans certains pays, nous rappellent la nationalité des combattants.
L’animation ancrée dans son époque est pas mal même si ça manque parfois de détails. Les dessinateurs auraient pu bombarder l’image de « combo » histoire de nous atomiser un peu plus la rétine, comme le jeu a pu le faire, il y a fort, fort, longtemps. On retrouve la quasi totalité des super-coups, ce qui reste appréciable, même si on regrette de ne pas voir la torche de M.Bison. Ce grand Boss qui semble intouchable n’amène aucune tension. Les héros sont tellement mis en avant qu’on sait pertinemment que même la gueule fracassée, ils vont réussir en s’alliant à vaincre le mal sans grande difficulté, alors qu’il semble pourtant intouchable.
Histoire simpliste, combats corrects, Street Fighter amènera juste la nostalgie aux fans du jeu qui ont passé des heures durant leur jeunesse devant leur 36 cm. Shoryuken!