Territoire des Loups (Le) (2012)

Le Territoire des Loups

Réalisé par Joe Carnahan

Avec Liam Neeson, Dallas Roberts, Frank Grillo
Pays:  Canada,   États-Unis
Genres : Action, Drame, Thriller
Durée : 1 h 57 min
Année de production : 2011
7.75/10

Y a des films qui ont plus de chance d’être aimé que d’autres en fonction de nos genres préférés. Entre film d’aventure et catastrophe, ce petit survival dans la neige au milieu de nul part à dès ses origines un capital sympathie déjà assez haut… autant dire que c’est le truc que j’aime.

Même si j’ai adoré l’ambiance, je reste quand même un poil déçu au vu des critiques, j’aurai bien tapé plus haut dans la note mais y a des choix scénaristique qui me gène (je reviendrais dessus plus bas). Le film nous rappel le mythique Les survivants, d’ailleurs un des personnages en fait même l’allusion. Mais en plus d’intégrer le froid, la solitude, les scénaristes nous rajoute un élément assez croustillant: une horde de loups en quête de chairs apeurées. Ca semble peu probable quand on connait la bête mais dans un endroit pareil on a envie d’y croire, et on est tout aussi flippé que les héros de se retrouver somnolant dans la neige face à la gueule baveuse d’un loup.

Les paysages sont magnifiques, et ce décor épuré nous donne presque envie de se faire une vadrouille identique. Le crash d’avion qui n’est pas sans rappeler celui de Seul au monde est assez impressionnant, même si quand même moins que ce dernier. La référence n’est pas anodine, la solitude que va ressentir ce héros face au blanc de la neige va se rapprocher de celle de Tom Hanks face au bleu envahissant de la mer. Les personnages ne sont pas très approfondis, mais cela suffit quand même pour s’intéresser à eux.

Y a des passages qui marquent. Par exemple la magnifique scène au sommet de la montagne avec un saut de la mort qui tue à la cime d’un arbre. La mort d’un des personnages dans la rivière, même si un poil trop courte pour nous faire véritablement agoniser sur le canapé est franchement percutante et terrible. Mourir, alors qu’on est si proche de la vie c’est affreux, mais ca reste une scène qui marquante, certainement une angoisse que j’avais déjà imaginé dans l’eau.

Il aurait été par contre bénéfique de raccourcir un passage qui tarde en longueur entre le moment où il sort du vaste grand blanc et son entrée dans la forêt. Ca discutaille, mais ca cherche pas plus à se couvrir, ou à survivre. Le froid se fait lui aussi oublier dans la forêt, même mouillé jusqu’aux oreilles. Enfin, la fin est surprenante. On se fait couper l’herbe sous le pied par le générique, et franchement je ne sais pas si je dois dire  »c’est génial » ou que  »c’est stérile » mais en tout cas sur le coup j’étais déçu de finir sur ma faim. On nous laisse sur une fin plus qu’ouverte, un film quasi inachevé… là ou chaque spectateur se fera sa conclusion. Certes elle importe peu la fin (bien qu’on attend qu’elle) mais ce qui me gène le plus c’est que j’étais à fond dans le film et paf le loup…

Un sublime film, une aventure face à une nature sans pitié, là où l’homme n’est rien.

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