(The Gate II) |
Réalisé par Avec Louis Tripp, Simon Reynolds, James VillemairePays: Genres : Horreur Durée : Année de production : |
4.5/10 |
The Gate II se situe quelques années plus tard après le premier opus laissant le petit héros en herbe Glen sur la touche pour mettre en avant son pote intello Terrence. Arpentant toujours les voies impénétrables du satanisme, le réalisateur Tibor Takács s’empressera pour notre plus grand plaisir de réutiliser son « Mignon », horrible petite créature attachante. Cette fois-ci elle sera seule, isolée sur notre Terre.
Alors que le Mignon est assez rapidement mis en scène, le film a du mal à trouver son rythme. Jouant sur les conflits entre adolescents, la créature va passer de main en main, laissant place à des animations nébuleuses et peu structurées. La magie du scénario est de le faire évoluer. Ici, la créature aura le pouvoir de réaliser les souhaits des gens. Un anecdotique pouvoir qui sera là pour passer le temps mais qui n’apporte rien de bénéfique au rythme. Louis Tripp prend son rôle toujours avec autant de sérieux. Pamela Segall-Adlon sera aussi agréable que sont aussi agaçants les deux loubards.
Le seul segment intéressant se trouve en dernière partie avec cette fois-ci le passage de Terrence et Liz dans la dimension des monstres. Un sombre monde animé en stop-motion, surplombant du matte-painting nous laissant dans un univers à petit budget qui accuse de son temps. Les animations ne sont pas jolies, c’est souvent grossier avec des tailles de monstres qui varient aléatoirement en fonction de la perspective. Mais le final a le mérite de dévoiler une scène rythmée avec deux gros monstres et Terrence qui semble prendre la même voie. Enfin, rien de bien glorieux, on comprend pourquoi le film est resté assez discret par sa piètre qualité VHS, bien que les créatures, eussent en vain, de quoi amplifier la popularité de ce diptyque. N’est pas Gremlins qui veut!
Suite assez pauvre jouant sur la nostalgie du stop-motion. L’élaboration des créatures avait de quoi nous séduire mais la scène finale n’est pas suffisante pour apprécier pleinement la totalité cette œuvre vieillissante.
Gaëlle Pacaud-Marchi liked this on Facebook.
Jrm Chausset liked this on Facebook.