Un certain regard
Réalisé par Avec Helena Albergaria, Marat Descartes, Naloana LimaPays: Genres : Comédie, Drame, Horreur, Étranger Durée : Année de production : |
2.5/10 |
Travailler fatigue… et voir le film aussi. Le film s’inscrit donc dans la lignée de films sud-américains, mêlant un contexte social difficile. On s’ennuie face à cette femme qui tente d’ouvrir son supermarché. Les superstitions de la gérante (que l’on retrouve souvent dans ce genre de pays très croyant), nous amène à croire qu’on va tout droit face à un twist final saisissant et intéressant et que la superstition à bien une cause. Loupé!
Cette veine fantastique est illustrée à l’origine par un malaise dans la boutique montrant la prolifération de cafards, l’odeur de pourriture mystérieuse ou la disparition de produits ne laissant plus que de la méfiance entre les employés. Après de grandes longueurs, les protagonistes découvrent de manière incongrue ce qui cloche et certainement l’origine de leurs malheurs même si on a aucune explication plausible. Il n’y a aucune surprise, aucun questionnement, aucune incidence et aucune conclusion a en retenir.
La situation est assez téléphonée au vu des indices (même si ne devine pas ce qui se cache dans le magasin, on sait qu’il y a un truc qui s’y cache). L’intrigue est d’inutilité déconcertante et ne justifie en rien les effets fantastiques. C’est un peu comme dans Phénomènes, on a une intrigue et la finalité plombe le film. Mais ici c’est encore pire car le rythme est lent et chiant et que la fin ne plombe pas le film, vu qu’il se plombe tout seul dès le départ.
De plus, afin d’illustrer au mieux le titre, l’histoire sur le père de famille qui se retrouve au chômage en mal de retrouver un emploi ne trouve aucun intérêt si ce n’est que de mettre en avant un certain mal être du couple. L’image est parfois floue, parfois sale, même la réalisation ne parait pas soignée. Les acteurs sauvent globalement le film, le père nous lâche un cri de détresse et de désespoir à la fin, qui résume globalement bien le film et l’envie qu’on a en sortant de la salle.