UltraVixens (1979)

Ultra Vixens

Réalisé par Russ Meyer

Avec Uschi Digard, Ann Marie, Stuart Lancaster
Pays:   États-Unis
Genres : Comédie, Erotique
Durée : 1 h 46 min
Année de production : 1979
2.5/10

Après le Super, le Méga, voici l’Ultra! Et plus les épisodes avancent, plus la qualité décroît. Le délire de Russ Meyer de mélanger sexe et trash n’est plus. Reste la partie érotique racontée par un scénario bien maigre, répétitif et totalement décousu. Pourtant dès la première scène, on rigole de la situation, face à un vieux qui a le délire de faire l’amour à une femme dans un cercueil, alors que ce dernier est recouvert d’un drap, laissant deux ouvertures pour ses yeux. Le drap frétillant, on rigole de ce délirant et décalé fantasme, même si l’érotisme ne réveillerait pas un mort.

S’ensuivent de multiples scènes avec la nouvelle égérie du film, Kitten Natividad. Même si son physique hyper généreux est le cœur du film, en effet Meyer a de la peine pour les femmes plates, rien ne sauvera le film, même pas son gros 115 G. Son physique parfois ingrat n’aide pas à nous accompagner dans ce délirium Meyeriens. Si on doit retenir une unique scène, ça sera celle entre la secrétaire médicale et Kitten. La sensualité entre les deux femmes rencontrera la barbarie du dentiste qui essayera de se chopper un client enfermé dans le placard. Il y aurait pu avoir la scène du puceau qui se faire harponner par une cougar, mais la scène est vite oubliée face à un déroulement scénaristique trop brouillon. Il est évident que cet épisode, plus que les autres, souffre de qualités techniques défectueuses et le choix des acteurs/personnages laissent franchement à désirer. Et quand il nous sort la carte de la grosse mama black, gardienne d’une casse auto, on se dit qu’il est enfin temps que cette tétralogie se clôture.

Russ Meyer semble avoir perdu une grande part de son inspiration créatrice. En réalisant un délire personnel, il semble s’autosatisfaire en oubliant les ingrédients qui ont fait le succès de la saga Vixen. A vouloir voir trop gros, on frôle l’indigestion.

 

BILAN

Film le plus contestataire: Vixen

Film le plus déjanté: Supervixens

Film le plus sexy: MegaVixens

Film le plus bordélique: UltraVixens

 

4 thoughts on “UltraVixens (1979)

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