Réalisé par Avec Anna Hopkins, Kyal Legend, Christian Lloyd Pays:Genres : Horreur Durée : Année de production : |
| 3/10 |
Reprenant le concept des films à sketches, cette nouvelle version de V/H/S n’apporte aucune nouveauté, ni aucune surprenante réalisation. Les liaisons entre les segments sont minables et sans intérêt. À part jouer à la shakycam et implanter du found foutage sur la table de montage, aucune histoire ne transparait véritablement. Ponctuelle et brouillon, difficile de comprendre où veut aller le réalisateur si ce n’est combler le vide entre les court-métrage. Maintenant place aux courts-métrages:
Sorm Drain: Chiant et c’est sans intérêt. Ce rat-man dans les égouts ne fait pas peur. La présentatrice semble chercher les ennuies sans véritablement les trouver. Seul le dénouement sur son retour devant la scène, durant le journal télévisé, provoque l’horreur et l’hilarité! Un rebond trop tardif! 2/10
The Empty Wake: Une cérémonie mortuaire terne, sans interaction. L’orage gronde, le spectateur aussi. Un réveil attendu et sans surprise. Tout est réalisé pour provoquer des effets morbides et se familiariser avec le maquillage. Un film qui ressemble plus à un projet d’études, sans chercher à bouger les lignes sur un scénario prévisible, limite invisible. 2/10
The subject: Le meilleur des segments parce qu’il propose un environnement travaillé et une atmosphère intéressante. Même si cette idée d’humanoïde 2.0 a déjà été traité dans le cinéma contemporain, l’idée de la vue subjective n’est pas mauvaise, déjà pour se dédouaner de quelques effets mais surtout pour ancrer le spectateur à travers un show bien morbide, à la limite de se faire éclabousser de sang à la figure! 6/10
Terror: Une histoire de pseudo-vampire dans les contrées enneigées de Détroit aux allures « soviet ». L’histoire nous interpelle sur cette volonté de tuer indéfiniment cette personne mais cette fois-ci, c’est la conclusion du court-métrage qui laisse à désirer. Encore une fois, tout est fait pour s’amuser avec quelques sauts d’hémoglobine et quelques peaux en silicone. Ici, seuls les maquilleurs peuvent être fiers de leur boulot! 4/10
Quatrième exploitation du found foutage encore ratée! Que le massacre s’arrête – soit des réalisations valent le coup pour être associées à la projet V/H/S, soit arrêtez de nous faire perdre du temps avec des productions plus qu’amateurs, n’explorant ni la mise en scène, ni les scénarii.
