Venom (2018)

Adaptation du personnage Venom, ennemi de Spider-Man, le film dévoile les origines d’un des monstres les plus mythiques de chez Marvel, sans s’accorder à montrer une seule image de l’homme araignée.

Après l’introduction des expériences d’origine extraterrestre, dès l’apparition de Venom, le film va globalement vite et devient dynamique. L’histoire suit un schéma assez classique. L’humour fonctionne plutôt bien avec quelques répliques et scènes cocasses notamment quand Venom va commencer à prendre le contrôle sur Eddie qui va commencer à entendre des voix et à se transformer.

Les scènes d’action sont efficaces. Les quelques décapitions, même si survolées pour devenir un film « tous publics », rendent l’œuvre suffisamment bad-ass, à l’image de son antihéros. La scène de poursuite à moto au cœur de New York est bien captivante et la scène finale sur la fusée remplie parfaitement le cahier des charges même si l’abondance des effets numériques dévoile un film qui manque de réalisme. En même temps comment rendre réaliste une telle créature tout droit sortie des comics américains du milieu des années 80. Porté par Tom Hardy, le film gagnera en qualité par son interprétation drôle et désorientée. Riz Ahmed, en méchant, par contre n’est pas l’acteur le plus charismatique pour jouer un méchant. Il fait le job mais il manque une figure de caractère pour devenir le « véritable » rival de Venom. L’idée aurait été de trouver un personnage encore plus acerbe et sadique pour rendre l’œuvre plus mature.