Venom: The Last Danse (2024)

 

Synopsis: Eddie et Venom sont en cavale. Chacun est traqué par ses semblables et alors que l'étau se resserre, le duo doit prendre une décision dévastatrice qui annonce la conclusion des aventures d'Eddie et de Venom.

 

Venom : The Last Dance

Réalisé par Kelly Marcel

Avec Tom Hardy, Chiwetel Ejiofor, Juno Temple
Pays:  États-Unis
Genres : Action, Science Fiction, Aventure
Durée : 1 h 49 min
Année de production : 2024
5.5/10

Après un premier opus plutôt fun et une suite qui sombrait dans le grand-guignolesque, Venom: The Last Dance tente de trouver un équilibre… avec plus ou moins de succès. Si ce troisième volet corrige quelques erreurs de Let There Be Carnage, il persiste néanmoins dans une formule qui peine à convaincre totalement.

Tom Hardy continue d’incarner Eddie Brock avec une implication indéniable, mais son duo avec Venom vire toujours plus vers la caricature. Cette relation schizophrénique, qui était une force dans le premier film, devient ici une redite maladroite où chaque dialogue frôle l’absurde. La scène du casino, avec cette fameuse danse grotesque en compagnie de son amie chinoise, illustre bien ce basculement dans l’humour forcé, où le ridicule l’emporte sur le fun. Alors, Venom est-il un anti-héros ou tout simplement un bouffon ?

Ce troisième volet tente d’introduire des enjeux plus grands, avec une menace plus palpable. On ressent davantage d’urgence dans le récit, ce qui évite l’effet trop « anecdotique » du deuxième film. Cependant, le scénario reste truffé d’incohérences, certaines péripéties flirtant dangereusement avec le non-sens. L’exemple le plus frappant reste sans doute la scène du cheval en mutation avec Venom, où l’intensité de l’action se heurte à une absurdité visuelle difficile à prendre au sérieux. Entre l’allure grotesque de l’animal et la mise en scène frénétique, l’effet voulu tombe à plat, oscillant entre le grand spectacle et le pur ridicule. Un effort louable, mais qui manque de cohésion et de finesse dans l’exécution.

Là où Venom: The Last Dance rattrape (un peu) le coup, c’est sur son climax. La scène d’attaque avec les monstres apporte un vrai souffle d’action, plus maîtrisé et spectaculaire que le précédent opus. Les effets spéciaux restent inégaux, mais cette séquence réussit à redonner un peu d’énergie à un film qui, jusqu’ici, oscillait entre lourdeur et moments anecdotiques.

Si Venom: The Last Dance se hisse légèrement au-dessus de son prédécesseur, il n’en reste pas moins une production bancale, tiraillée entre l’action, l’humour et l’absurde. Plus ambitieux, mais toujours aussi maladroit, il ne parvient jamais à retrouver le charme brut du premier volet. Une dernière danse qui laisse un goût amer, faute d’avoir trouvé le bon rythme.

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