1.5/10 |
Allons à l’essentiel: c’est chiant! Vénus sur la Rive, présenté à l’ACID du festival de Cannes 2021, est une plongée historique et sociale dans la Chine des années 1990. Contemplatif à souhait, le scénario, dans le cas où il existe, est très creux. On suit cinq femmes, sans savoir qui elles sont vraiment, en plus de se perdre par leur physique dans les différents segments. Les déplacements des personnages sont longs et les parties de badminton sont pénibles tant elles n’apportent rien à l’intrigue, et encore moins au rythme. Les actrices sont même difficilement jugeables dans une œuvre où elles semblent vivre au gré du vent, devant la caméra.
Certains parleront d’un cinéma modeste, d’autres penseront à une belle arnaque surtout quand on sait que c’est le sixième film de sa carrière. Et si la Chine aurait pu être sublimé, la photographie en 4:3 est terne, oubliant les possibles tableaux qu’aurait pu offrir la réalisatrice, si ce n’est une jetée de fleur sur la rive.
Ce récit choral de femmes indépendantes est sans émotion, sans accroche. Une véritable incitation à la promenade mélancolique qui pourrait nous pousser à nous pendre tellement le temps est… long. Un cinéma qui trouvera certainement son public … ou pas!
Mélancolique balade en Chine. Des images en 4:3 qui défilent et … c’est tout.