Réalisé par Avec Samir Abdel Messeeh, Namir Abdel MesseehPays: Genres : Documentaire, Comédie Durée : Année de production : |
5/10 |
L’A.C.I.D. c’est soit une bonne surprise (Le grand’tour), soit on nous prend pour des jambons (Bovines). Bon, cette année c’est un peu entre les deux, mais ce n’est pas trop mal comme découverte. Film qui ne sera jamais vu sur BoM, ni même dans les contrées lointaines mais ce n’est pas grave je laisse ma trace sur ce film, histoire d’aider son auteur.
Ce docu-fiction parait louche au début. Namir Abdel Messeeh vient nous plonger dans une quête spéciale, que lui seul pense utile. Il va à la recherche de l’apparition de le vierge, et ainsi tenter de la filmer à partir de témoignage qu’il ira chercher en Egypte, là où elle est déjà apparue. On voyage un peu, mais le film se détache assez vite de la cible. Le réalisateur se retrouve dans sa famille, et nous parle plus de la grand-mère ou de l’environnement que de sa vierge. C’est dommage, c’est ennuyeux car même si au début l’apparition de la vierge ne m’intéressait pas, elle avait le mérite de susciter une quête de la part de Namir et un financement de la part des producteurs qui interagissent durant le film avec le narrateur/réalisateur.
Heureusement la quête reprend, Namir ne trouvant pas de témoignage de personnes se souvenant de l’apparition de 1968 décide de créer sa propre apparition en la filmant sur un fond vert. Le village se met à contribution pour jouer les acteurs, et les techniciens, sans savoir ce qu’ils font véritablement vu que la technicité pour obtenir des images est une inconnue dans leur village bien pauvre. La diffusion du film au bled est assez merveilleuse. Les acteurs se découvrent, rigolent, on est heureux pour eux, mais quand la vierge apparait sans le fond vert (traité en post-production), là le public ne comprend plus, la vierge est pour eux bien présente. Un moment magique qui ferait finalement le même effet sur des peuples reculées si on leurs diffusaient des films comme Noé. Nous sommes tous de la même planète, mais notre culture, nos richesses ne nous font pas voir les mêmes choses. Quand au débat de l’apparition de la vierge comme le dit si bien le père de Namir: « Y en a qui croient et d’autres pas, mais ca changera rien d’en faire un film ».